Poésie du c(h)oeur |
Si vous aimez les beaux textes... les lire... les écrire... Si vous avez quelque chose à nous faire partager... Poétique, drôle, triste ou touchant... à vos plumes !
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Les règles d’or de la musique polyphonique
• Exécute très sérieusement les exercices de technique vocale. Tu pourras ainsi chanter n'importe comment toute la soirée avec la conscience tranquille.
• Les indications de nuances, de liaisons, d'ornements ne doivent pas être observées. Elles ne sont là que pour embellir la partition.
• Arrête-toi à chaque signe de reprise et discute longuement pour savoir si on reprend ou non.
• Si tu te trompes, éclate de rire : cela fera tromper tes voisins et t'évitera de te sentir coupable.
• Si tu chantes une fausse note, jette un regard furieux vers tes voisins.
• Si tous les autres se trompent, suis ceux qui se trompent.
• Si par ta faute l'ensemble a dû s'arrêter, explique en détail pourquoi tu t'es trompé. Tout le monde sera très intéressé.
• Si tu es complètement perdu, arrête tout le monde et demande de redonner le ton.
• Une note juste au mauvais moment est une fausse note (et vice versa...)
• Une fausse note chantée avec timidité est une fausse note. Une fausse note chantée avec autorité est une interprétation.
• Si un passage est difficile, ralentis. S'il est facile, accélère. Tout s'arrangera à la fin.
• Quand tous les autres ont fini de chanter, tu ne dois pas chanter les notes qui te restent.
• Une interprétation authentique est réalisée quand il ne reste plus une note de l'original.
• Chantez tous la même œuvre.
• Heureux ceux qui n'ont pas l'oreille absolue, le royaume de la musique leur appartient
Un grand classique de l'humour choral
Pourquoi dit-on "apprendre par cœur" ?
Depuis l’Antiquité, le cœur était souvent considéré comme le siège de l’intelligence, de la mémoire et des sensations
(sans doute à cause de l’accélération du rythme cardiaque lors des émotions fortes).
Cette expression est née au Moyen Âge.
Le routier et l'enfant Pour écouter : cliquer ici
Je n’crois pas qu’on se connaisse vous et moi mais j’suis à peu près certain qu’on a bien du se rencontrer quelque pars… sur la route, vous au volant de votre voiture, et moi dans la cabine de mon semi-remorque. A cette époque là… je faisais la ligne sur l’autoroute de Californie et c’est là justement, que m’est arrivé cette étrange histoire : je venais de loin, je conduisais depuis trop longtemps et la fatigue commençait à se faire sentir. J'hésitais à réveiller mon weaper qui dormait dans la couchette. Pour me tenir compagnie j’avais branché "mon CB" comme on dit par chez nous. C’est cet appareil qui nous permet, à nous les routiers, de garder le contact et de nous entraider en cas de coups durs. Je venais à peine d’allumer le canal 27 de mon CB lorsque j’entendis à travers la friture une petite voix lointaine qui parlait... une petite voix d’enfant qui appelait :"Allo... allo, les routiers ici Teddy... Teddy Bear... m’entendez vous ? ici Teddy répondez moi" J’ai tourné le bouton du CB sur « émission » et questionnais à mon tour... "Allo, allo Teddy, ici la route, d’où appelles tu ? que veux tu ?"La voix du gamin répondit, un peu plus proche ... "Je te reçois Teddy, que veux tu ?" ... "Je suis tout seul, je m’ennuie et je voudrais parler un peu avec vous. Je vous appelle avec le CB de mon papa. Cet été nous avons eu un très grave accident et je suis toujours dans mon lit. Le docteur dit que je pourrai remarcher … un jour... mais que ce sera sûrement très long. J’habite une toute petite maison tout près de l’autoroute. Je suis souvent seul le soir : ma maman est serveuse dans un snack pour nous faire vivre. J’ai perdu mon papa dans l’accident qui a détruit son camion et qui m’a cloué au lit. Il m’emmenait de temps en temps pour les petites courses mais maintenant il ne vient plus jamais personne… alors j’essaie de vous accrocher, avec le CB qui nous reste, pour vous parler un petit peu quand vous passez sur l’autoroute." Je n’suis pas une fillette mais il me semble que soudain mes yeux se brouillaient, que j’y voyais moins bien. A la première sortie venue j’ai arrêté le moteur et j'ai regardé ma carte .... "Dis moi Teddy, où habites tu exactement ?"
Le petit me situa sa maison. J’avais de l’avance sur l’horaire; je remis en marche et je sortis de l’autoroute. Bien que j’ai foncé pour arriver chez lui je n’étais pourtant pas le premier, bon sang !!! Six énormes vans m’y attendaient, six copains qui avaient entendu notre conversation et m’avaient devancé. D'autres arrivaient encore... On est tous entrés, on a sorti Teddy d’son p’tit lit et ce fut vraiment la fête : chacun voulait le porter, l'asseoir derrière son volant, le cajoler. Le gamin rayonnait ! On lui donna un tas de p’tits gadgets qu’on avait dans nos cabines et puis… Il fallait bien penser à reprendre la route. J’le r’mis dans son lit. Après l’avoir embrassé une dernière fois je grimpe sur mon siège et je tire le démarreur. J’ai vu plus d’un dur qui détournait la tête; on lui promit que chaque fois qu’on passerait sur l’autoroute on klaxonnerait d’une certaine manière pour qu’il nous entende. On s’est quitté enfin. Je n’avais pas fait 3 kilomètres que mon CB crépitait à nouveau mais c’était une autre voix, une voix émue de femme. Et elle disait … « Allo … les routiers. Ici la maman de Teddy … MERCI LES GARS vous êtes de braves types. Bonne route … et que Dieu vous protège » Je n’ai pas pu répondre un seul mot, j’ai coupé mon CB et alors, alors seulement, j’ai chialé, oui chialé comme un vrai môme. Interprète : John Starr - Année : 2000 |
Petit poème à la manière de Ronsard dédié aux "Anciens" Mignonne, allons voir si l'arthrose Transmis par Gilberte
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